Le trajectoire des ombrages
L’aube s’étendait mollement sur Venise, projetant une vie pâle via les lourds rideaux de velours. Dans la chambre silencieuse, le miroir semblait absorber toute la clarté, de façon identique à un puits sans fond. La suave vénitienne restait figée destinées à la surface lisse technique du verre, son regard verrouillé sur la silhouette